Nicolas Brachet - Ingénieur expert en bâtiment
ICExpertise
Nicolas Brachet
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Les pathologies des structures
Les structures en maçonnerie traditionnelle ancienne
Le bâti traditionnel de Bretagne place les matériaux naturels dans l'acte de construire. Le savoir-faire des artisans en la matière a sensiblement évolué au cours des dernières décennies. Après avoir valorisé et recyclé la pierre de taille au sein de la maçonnerie de moellons au cours des XVIIe et XVIIIe siècle, l'architecture locale a réinventé ses façades avec une maçonnerie du granit plus sobre au cours du XIXe siècle et, dans les campagnes, les bétons naturels ou la bauge qui associe les fines de la terre et les fibres des herbacées. Le XXe siècle aura été un laboratoire mêlant les matériaux modernes (dont le ciment Portland) et le bâti ancien avec notamment le style architectural néo-breton, les chaines harpées en granit et les pignons à chevronnières.
Depuis 20 ans, une marche arrière est observée sur le liant des mortiers utilisés dans la maçonnerie de pierre, au détriment du ciment pur et au bénéfice de la chaux.
Ces structures anciennes sont soumises à des pathologies propres: la formation de ventres, les glissements de harpage, l'érosion du hourdage, la délamination des granits et bien d'autres; qu'il convient d'analyser à la lumière des techniques de construction anciennes.
Les structures en maçonnerie traditionnelle récente
Les structures en maçonnerie de parpaings ou de briques relèvent, malgré une apparence très différente, de nombreux traits communs avec la maçonnerie de moellons. La différence principale réside dans la rigidité des structures, seule à même de garantir que leur durabilité ainsi que dans l'existence de systèmes de fondation.
Dans le bâti récent, les interrogations sont souvent différentes: l'entreprise en charge de la construction a-t-elle respecter les règles de l'art? Le dommage observé, notamment les fissures, est-il empreint de gravité? Est-il susceptible de donner lieu à des garanties d'assurance?
Le regard de l'expert a pour objet de peser ces désordres qui se manifestent tôt ou tard sur les structures maçonnées: fissures, tassements, humidité.
Les structures en béton
Les ouvrages de génie civil ou d'assainissement, les immeubles plus étendus ou certains bien d'habitation, ou du moins certaines parties d'ouvrage, sont élevés en béton armé, précontraint voire post-contraint. Ces structures tolèrent des contraintes mécaniques plus importantes que les structures maçonnées.
La technologie du béton répond à ses propres règles de l'art et peut être le siège de pathologies ou de désordres qui lui sont également propres: fissuration, pelage, ségrégation au coulage, retrait hydraulique, affaissement, alcali-réaction, cisaillement sur appui, déversement, flambage, flexion outrancière, éclatement, dilatation, oxydation des aciers, etc.
ICExpertise vous accompagne dans l'analyse de ces pathologies, qu'elles surviennent pendant ou peu après l'exécution de l'ouvrage ou bien après des années de vie du bâtiment.
Les structures bois
Les planchers, charpentes et ossatures en bois répondent à des besoins et relèvent de comportement très différents des constructions minérales. La structure ligneuse du bois et son comportement hydro-sensible confèrent à ce matériau d'origine vivante des caractéristiques mécaniques uniques: souplesse, facilité de mise en œuvre, solidité.
Ces caractéristiques s'accompagnent de pathologies structurelles tout aussi spécifiques: fléchissements en présence d'eau, pertes de matière et de solidité suite à une attaque biologique, désassemblage des connecteurs, fentes, éclatement, variations dimensionnelles importantes.
En complément de l'approche des pathologies biologiques du bois d'œuvre, j'analyse les problématiques de solidité des éléments structurels en bois de votre immeuble, neuf ou ancien